Walter Frosch
+ Orphia
+ Lady Kaos
+ les vins de Denis Bovard
Lancer un (super) groupe de post-punk / shoegaze et le baptiser du nom d’un célèbre footballeur allemand, c’est l’assurance de perdre des fans dans les recherches Google… Mike Saxer et Rune Dahl Hansen, le duo derrière Walter Frosch, n’en ont cure. Sous leur drôle de patronyme, ils convoquent les fantômes de New Order et Slowdive, et agencent une dreampop sombre et hypnotique, à la manière de Soft Moon ou The KVB. Après avoir crapahuté sur toutes les routes du continent (et aux USA), ils font une petite halte en Lavaux.
Nouvelle coqueluche de la scène synth-pop, Orphia a émergé voici trois ans, chargé à bloc d’une nostalgie sévère des années 80 – et de la tripotée de synthétiseurs vintage qui vont avec. A la fois kitsch et poignants, ses morceaux fleurent le Depeche Mode première époque ou le Daho des débuts (oui, c’est en français, et c’est bigrement poétique). Après les spacieuses planches de Caribana et Paléo, sa cold wave sera confinée dans le caveau multicentenaire de la Maison Buttin-de-Loës, qui devrait être bien (mieux) assortie à ses sombres mélopées.
Figure lausannoise de la DJitude dark, Lady Kaos ramène ses plaques pour une after post-punk et darkwave jusqu’au dernier train !
Planté au milieu du fameux Dézaley, le Domaine Antoine Bovard (dont le pressoir millésimé 1868 est toujours opérationnel !) collectionne les appellations les plus courues : Dézaley, bien sûr, mais aussi Calamin, St-Saph’ et Epesses, avec un travail principalement autour du glorieux Chasselas, dont des versions de garde (jusqu’à 30 ans !) – mais aussi une onzaine d’autres cépages, le tout en culture bio.
Maison Buttin-de Loës: Au centre bucolique de Grandvaux, avec la vue sur les vignes – et sur la France- depuis un rocambolesque jardin suspendu au dessus du Léman, la maison Buttin-de-Loës est une trèèès jolie bâtisse du XVIe. Le concert à lieu dans l’ancien pressoir – bar et petite restauration dans le caveau attenant.